Back to Back ou Back to Black ?
Au sortir d’une saison exceptionnelle en saison réguliére, avec un historique 78 victoires pour 3 défaites, le titre et la bague sont enfin arrivés dans la vitrine des Knicks, Privés de titres depuis quelques décennies, et aprés 3 finales consécutives ou Warriors ( par 2 fois ) et Scorpions ont empeché le réve d’une ville de s’exaucer, la chance a enfin sourri à Big Apple, Certes, Golden State a du jouer sans son artificer Finley, mais le duo Shaq – Allen a été étincelant, et aidé par une brochette de très bons coéquipiers tels que Kidd ou Kirilenko, l’équipe de New York valide sa domination de la plus belle maniére avec un sweep.
Mvp des finales, O’Neal est venu, a vu, a vaincu … et pour la 4eme fois de sa carriere HNBL, le pivot dominant fait ses valises et quitte le champion pour un challenger et un nouveau défi : Les Kings de SacTo. Ce départ peut surprendre, mais la saison de New York, conjugué à une Free Agency interessante avant une modification des régléments de la ligue, ont forcés le front office a bouger les plans d’un back 2 back , voir d’une dynastie possible !
Pourtant , aprés une Free Agency en interne réussie, les bookmakers sont formels : c’est la fin des Knicks ! Et si on en croit meme certaines sources, si la franchise demenageait à l’Ouest, elle ne serait même pas en Playoffs ! Classé 9eme pour le moment, dérriere 8 franchises de l’Ouest, Les Knicks sont donc peut etre à un tournant de leur histoire ?
La recrue
Libérer le Shaq n’était pas de gaieté de cœur pour la direction , loin de là, L’homme du titre est déjà parti, et l’idée etait bien entendu d’utiliser cet argent pour signer un joueur qui pourrait devenir un élément important du futur New Yorkais. Kirilenko ayant clairement donné son accord pour revenir 5 ans a un tarif très intéréssant, mais étant préssé par d’autres franchises, il fallait donc faire un choix rapide et efficace . Joe Johnson ou Marcus Camby ? Voilà les 2 choix du GM, et un seul ne peut venir. Camby est une muraille, un roc, et l’associer à Big Ben et Kirilenko ferait certainement du secteur intérieur de New York la forteresse défensive la plus imprenable de l’histoire de la ligue. Mais une négociation paralléle fait que l’argent disponible pouvait étre en partie utilisé pour faire venir un autre joueur a vocation défensive, moins impactant que Camby certes, mais qui permettrait de laisser la liberté de signer Johnson, qui a les faveurs du GM de NY.
Et voilà donc le 4eme choix de sa classe de draft qui débarque au MSG ! Son contrat de 4 ans peut paraître important à la vue d’autres contrat, mais on est certain du coté de New York du bien fondé de cet investissement. Pour Joe, qui sort de 4 saisons compliqués collectivement, le voilà qui débarque dans une franchise qui en une saison a gagné + de matchs en une saison que lui même dans sa carrière ! Quel rôle pour lui ? Plusieurs possibilités , tant la polyvalence de Joe est intéréssante, mais ce qui est certain c’est que son scoring sera primordiale pour la saison des Knicks !
Les prolongations
Un dossier tenait a cœur le GM des Knicks : celui de son défenseur star, le génial Kirilenko. Le Russe affiche des lignes de stats complétes, avec une adresse très fiable et surtout un impact défensif qui le voit déjà figurer par 2 fois dans la meilleure équipe défensive de la ligue , rien que ca. 6Eme Homme de luxe lors de sa venue, le voilà maintenant un titulaire indiscutable, et son envie de bagues le pousse a signer un contrat longue durée de 5 années, pour 55 M de dollars.
55M , c’est un peu moins que ce que touchera le meneur triple champion Kidd sur les 4 prochaines années ( 59M sur 4 ans ) mais Jason, c’est la garanti d’étre encore au top pendant de très longues saisons ! En effet, malgrés la trentaine bien passée, Kidd a montré qu’il s’economisait en SR mais qu’il était toujours le meilleur gestionnaire de la ligue en PO, comme en atteste ses 15 passes lors du G3 en finale.
L’expérience
Shaq est irremplacable. Philadelphie le sait, Las Végas le sait, et New York n’a donc pas changé d’idées à ce sujet. Cependant, pour renforcer un secteur intérieur orphelin de son leader charismatique, New York accueille un de ses meilleurs ennemis, Sheed Wallace, en provenance du finaliste de l’Ouest . Cet apport est clairement un gain défensif, et le projet se dessine : l’artifice offensif, qui était la marque de fabrique des Warriors, semble étre copié par New York ! Et les 2 Wallace, Sheed et Ben, seront gourmands de rebonds et autres contres pour assouvir leur soif de ranking.
Au final, le groupe reste assez intact, et l’expérience des 4 dernieres saisons, marquée par 4 titres de champion de la conférence Est , sera primordiale face aux jeunes loups de l’Ouest, et aux appétits grandissants des adversaires plus proches que sont Detroit ou Indiana
La star
Lors de l’absence d’O’neal , une partie de la saison écoulée, les résultats de New York n’ont pas faibli. Cela grace à un homme, qui a regardé dans les yeux le joueur hors norme qu’est SAR : Ray Allen sort d’une saison prodigieuse, à l’adresse folle ( 50-90-45 dans la poche ) et des perfs folles ( 55 points contre GSW, 14 matchs a + de 30 points d’affilé ) . Jésus est bien le Dieu de NY, et il est l’unique leader maintenant de la machine Knicks : la trentaine atteinte, il est tout simplement à un niveau qui pourrait lui apporter le graal individuel a savoir le titre de MVP. Défenseur coriace, il est le visage de la franchise et pourrait même aller au bout de son contrat ici, à NY ! ( ce qui est assez rare , on vous l’accorde ^^ )
La fin de la FA devrait étre propice a la signature du banc , qui a été en partie dépouillé par Golden State. Mais le bilan est deja bon pour cette intersaison qui annonce une saison intrigante et motivante . Plusieurs objectifs sont annoncés : bien entendu, essayer de garder la suprématie de la conférence, ou Detroit montre de + en + d’envie de prendre la place qui est la notre depuis 4 ans.
Et quand on goutte à la bague, on ne souhaite q’une chose : confirmer
Alors face aux armadas naissantes coté Ouest, le temps est certes comptés, mais la domination New Yorkaise n’est peut etre pas finie