Hannibal à 15 ans : les 5 majeurs All-Time, épisode n°5

Après une longue pause de prise depuis juillet 2019, voici la suite des 5 majeurs All-Time ! Créés parce que les 15 ans d’Hannibal approchaient à grand pas, je m’étais lancé dans l’écriture d’un énorme dossier : les cinq majeurs All-Time de nos franchises. Complètement inspiré de Trashtalk, l’idée est de se faire une grande rétrospective des joueurs ayant foulé les parquets de chaque équipe durant les 18 saisons d’Hannibal et ses presque 5 ans IRL (juillet 2015, ça commence à dater). Il y aura 6 épisodes, une par division. Les 4 premiers ont déjà été sortis, je les mettrais en commentaire. Cinquième volet aujourd’hui avec la Big Lakes Divisions, la division la plus dense de la Ligue ces 15 dernières années avec deux franchises championnes, deux équipes finalistes et la dernière finaliste de conférence.

  • Chicago Bulls :

Liste des GM : Bob (1995-…)

Chicago sortait d’une époque dorée, menée par un certain Michael Jordan. Avec un threepeat, les Bulls ont marqués le début années 1990, avant que la retraite de Jordan les relègue au rang de demi-finaliste deux années de suite. Et alors que Michael Jordan avait mis fin à sa retraite courant 1995, les Bulls ne pourront pas en profiter pour retrouver les sommets à cause de la Fantasy Draft. Mais la franchise est loin d’avoir tout perdu ce soir de juin 1995 contrairement à d’autres, et a su créer une équipe très solide et qui se qualifiera pour 9 demi-finales de conférences de suite, un record ces 18 dernières années ! Malheureusement, Chicago ne regagnera pas de titre malgré une finale NBA disputée en juin 1998.

Le cinq majeur de Chicago est de loin le plus simple à faire de la Ligue. Pourquoi ? Parce que 4 postes ont été occupés par le même joueur pendant environ dix ans (sauf le poste d’arrière, mais on y reviendra). Le poste de meneur est réservé à Anerfee Hardaway, qui a passé 11 saisons à Chicago. Il cumule des totaux impressionnants de 796 matchs (1er), 17 446 points (1er), 4 655 assists (1er), 4 013 rebonds (3ème), 1 382 steals (1er) et 219 blocks (4ème). Il compte 114 matchs de playoffs avec Chicago, qu’il a conduit en finale NBA en 1998. Son palmarès est composé de 8 All-Star Games, 4 All-NBA First Team, 2 All-NBA Second Team, une All-NBA Third Team, 3 All-Defensive First Team et 4 All-Defensive Second Team. C’est le visage des Bulls post-Jordan et donc post-Fantasy Draft. A part lui, on peut parler de Ronald Murray, présent 8 saisons à Chicago, dont 7 comme back-up (souvent de Penny), mais qui compte mine de rien 567 matchs sous le maillot de Chicago. Steve Francis est venu dans l’Illinois pour une saison, et il a pris part au All-Star Game. Enfin, depuis l’été 2009, le n°1 de la Draft Stephen Curry gère la mène à Chicago, et espère remettre sa franchise sur la carte NBA après 8 saisons sans playoffs. Pour le moment sans succès, mais ça ne l’a pas empêché de resigner pour 4 saisons cette année.

Le seul poste un petit peu disputé chez Chicago, c’est celui d’arrière. Pourquoi ? Parce que deux joueurs l’ont occupé longtemps : Hersey Hawkins, de 1995 à 2000, et Kerry Kittles, de 2000 à 2005. Sauf que Kittles était le lieutenant de Penny, alors qu’Hawkins servait de liant au cinq majeur de Chicago. Kerry Kittles a toujours fini à plus de 18 points de moyenne et a été All-Star une saison en plus de 3 All-Defensive First Team, et cumule 7 271 points et 756 steals en 373 matchs mais a été bloqué quatre fois en demi-finale. Hersey Hawkins a des chiffres moins reluisants (environ 6 000 points et 500 steals en 400 matchs), mais a pris part à la finale NBA de 1998 et à la finale de conférence de l’année précédente. Avantage au talent de Kerry Kittles, un des meilleurs two-way player de la Ligue pendant une demi-décennie. Outre ce duo, Lamond Murray a été remplaçant à Chicago pendant 6 saisons, soit un peu plus de 500 matchs. Ben Gordon a été titulaire pendant 3 saisons avec une grosse activité au scoring (4 476 points en 233 matchs) mais aucune qualification en playoffs. Michael Redd a occupé le poste d’arrière pendant 3 saisons, dont deux à plus de 20 points par match cette saison, pour un total de 4 325 points. Mais sa place a été prise par Isaiah Thomas, qui tourne à 17 points de moyenne pour sa première saison en titulaire.

Avec 8 saisons à Chicago, Cedric Ceballos est l’ailier qui est naturellement lié aux Bulls ces 15 dernières années. Deux fois All-Star, deux fois All-NBA Third Team, il est auteur du fameux Ceballos Game avec 46 points au Game 7 des finales de conférence 1998 pour éliminer les champions en titre de Cleveland. Il totalise 560 matchs, 8 680 points et 3 361 rebonds. Après son départ, Metta World Peace a occupé le poste d’ailier titulaire pendant trois saisons, avec moins de réussite individuelle comme collective (aucun match de playoff avec Chicago). Damian Wilkins a été un joueur des Bulls pendant 6 saisons, ce qui représente tout de même 437 matchs et 5 237 points. Pas mal pour un 27ème choix de Draft ! Et depuis la Free Agency 2009, le titulaire à ce poste se nomme Jason Richardson, auteur d’une belle saison à 18 points par match pour commencer avant de se briser la jambe gauche en décembre 2010. Il est toujours le titulaire des Bulls, mais on sent que la retraite est très proche.

Avec seulement 7 saisons à Chicago, Donyell Marshall ne pèse que 485 matchs, 6 790 points et 3 153 rebonds. C’est quand même bien plus que la concurrence, et il a prit part à la majorité des campagnes de playoffs de Chicago, dont la finale NBA perdue. Mais il n’était pas là pour la saison initiale où Kevin Willis occupait le poste d’ailier-fort avant d’échouer en demie contre les futurs finalistes, Washington. Après le départ de Donyell Marshall, c’est Charlie Villanueva qui récupère le poste de titulaire pour 4 saisons à 11 points et 6 rebonds de moyenne et aucune campagne de playoffs. Bo Outlaw était aussi très précieux en sortie de banc sur le poste d’ailier-fort principalement, mais aussi d’ailier ou de pivot en fonction des 6 saisons qu’il a disputé pour les Bulls. Andrea Bargnani est le titulaire inside depuis 2 saisons, dont une à plus de 20 points de moyenne. Il compte tout de même 4 saisons à Chicago, mais sa place dans le cinq majeur est menacée par le tout nouvel arrivant à la trade deadline, Marcin Gortat, qui a joué une saison à ce poste avant de laisser la place à Greg Monroe, au club depuis 3 saisons avec des moyennes de 12 points et 8 rebonds.

Le poste de pivot est occupé par celui qui détient le record de longévité dans une franchise de la simu. En effet, Greg Ostertag a joué 13 saisons à Chicago (sur 15 saisons disputées). Une longévité monstrueuse, qui lui permet de cumuler 1 001 matchs (1er), 6 512 points, 7 417 rebonds (1er) et 2 251 blocks (1er). Il est tellement nul offensivement qu’il finit avec plus de rebonds que de points en carrière, ce qui est rarissime. A part lui, Reggie Evans a été titulaire pendant deux saisons, dont une en tant que pivot, Primo Brezec une autre, et c’est Chris Andersen qui a débarqué pour une saison comme titulaire avant d’être poussé par Marcin Gortat, qui a occupé ce poste pendant deux ans et demi avant d’être tradé à la deadline cette année. Nikola Pekovic a récupéré la place de titulaire, mais pas sûr qu’il s’y installe longtemps.

Le remplaçant est évident à choisir. On hésitait entre Kerry Kittles et Hersey Hawkins pour le poste d’arrière titulaire ? Le perdant trouve quand même sa place dans la photo de franchise en tant que remplaçant, donc Hersey Hawkins est le remplaçant car il a une bonne longévité (5 saisons comme titulaire à Chicago) et de bons résultats collectifs (finale NBA 1998, finale de conférence 1997, 3 demies). Le seul autre candidat serait Stephen Curry, qui en est dans sa 4ème saison à Chicago et qui a été élu en All-NBA Third Team. Mais l’absence de résultats collectifs (aucune qualification en playoffs, meilleure saison à 38 victoires) l’empêche pour le moment d’être dans le cinq majeur.

Récapitulatif : Anerfee Hardaway / Kerry Kittles / Cedric Ceballos / Donyell Marshall / Greg Ostertag – Hersey Hawkins

  • Cleveland Cavaliers :

Liste des GM : Zhack (1995-2007), Syr_Melo (2007-…)

Ville maudite du sport américain, Cleveland a su profiter de la Fantasy Draft pour mettre la main sur des bons éléments, de quoi constituer un socle solide pour une qualification en playoffs. Un trade plus tard, pour reconstruire un des duos mythiques de la Ligue, et Cleveland ira chercher son premier titre NBA en 1997. Un énorme bonheur pour les Cavaliers, une énorme frustration pour une autre franchise qui voit son duo d’avant Fantasy-Draft aller chercher le titre dans une autre franchise. L’euphorie est de courte durée, car les Cavaliers n’ont plus passés un tour de playoffs depuis avril 1998, et enchaine les reconstructions ratées.

Au poste de meneur, comment passer à côté de Gary Payton, membre de la première classe de Hall of Famers made in Hannibal ? Avec un peu moins de 6 saisons disputées à Cleveland, Gary Payton a été un membre très important du seul titre de l’histoire de Cleveland, dont il est le meilleur passeur et intercepteur. Il a déjà son article, donc on passe vite à Eddie House, qui prendra la suite pour 6 saisons, et sera titulaire pendant 4 saisons lors de la reconstruction des Cavs avant de laisser la place à Anthony Johnson pour 3 saisons. Troy Hudson fera deux saisons à Cleveland, dont une en meneur titulaire. Ensuite, c’est Jamal Crawford qui a dirigé le jeu de Cleveland, pas une franche réussite vu qu’ils n’ont même pas disputés les playoffs. Après ça, Earl Watson et Tony Parker se sont succédés à la mène de la franchise. Le futur de la franchise au poste de meneur a été drafté cet été en la personne de Damian Lillard, mais c’est bien trop tôt pour penser le mettre dans le cinq majeur. Rendez-vous dans quelques saisons pour voir s’il s’y est fait une place.

Le poste d’arrière laisse la part belle à la superbe histoire de Nick Anderson, aka « Nick The Brick ». Au fond du trou suite aux finales 1995 perdues par Orlando sur un sweep, alors que ses 4 lancers manqués consécutivement en fin de Game 1 ont empêchés le Magic de prendre plus d’une possession d’écart, Nick va se remettre les esprits avec une saison dans l’anonymat d’Atlanta. Il va signer à Cleveland à l’été 1996 pour 4 ans, et va aller au bout de son contrat. Il va vaincre ses démons en finale NBA avec une très belle prestation sur Wesley Persons, terminant à 17 points de moyenne sur les finales contre les Spurs avec notamment 25 points dans le Game 1. Il ne restera que quatre saisons, mais est champion NBA et reçoit une place en All-Defensive Second Team. Isiah Rider prendra la suite pendant 2 saisons, puis Richard Jefferson qui va passer deux saisons à l’aile et deux autres à l’arrière. En sortie de banc, Dee Brown va jouer 5 saisons à Cleveland. Paul Pierce a joué une saison à l’arrière, comme Anthony Johnson dont on a déjà parlé chez les meneurs. Depuis deux saisons, c’est Jimmy Butler qui occupe ce poste avec brio d’un point de vue individuel, moins d’un point de vue collectif où il court toujours derrière ses premiers playoffs.

Le poste d’ailier est assez facile à déterminer à Cleveland. Il ne s’agit pas de Richard Jefferson, dont on a déjà parlé, mais de son remplaçant Carmelo Anthony, 2ème choix de la Draft 2003. Rookie of the Year et All-Star dès sa saison rookie, il amène Cleveland en playoffs dès sa saisons sophomore. Il n’est resté que 5 saisons à Cleveland, pour 3 sélections au All-Star Game, 2 en All-NBA First Team, une en All-NBA Second Team et une en All-NBA Third Team. Il est le meilleur scoreur des Cavs avec 10 235 points en 360 matchs, mais n’a pas réussi à franchir le 1er tour. Au contraire de Steve Smith, ailier titulaire lors du titre de 1997, bon scoreur mais en difficulté en finale contre Eddie Jones. Gordon Hayward a également été titulaire, dans un relatif anonymat. Enfin, l’ailier le plus talentueux avec Melo n’est resté que quelques mois à Cleveland, mais Gerald Wallace a été excellent les quelques matchs joués sous le maillot des Cavs, avant d’être tradé à Honolulu. Le dernier nom à mentionner est celui de Rashard Lewis, qui a passé 6 saisons à Cleveland avant de revenir pour une 7ème saison. Il est le recordman de nombre de matchs joués avec Cleveland (533 matchs), et a été All-Star en sortie de banc en 2005-2006, année où il finit également 6th man of the Year.

Compagnon de Gary Payton au Hall of Fame, Shawn Kemp occupe le poste d’ailier-fort All-Time de Cleveland. Comment peut-il en être autrement pour le MVP des Finales 1997, trois fois All-Star et même All-NBA First Team ? Membre du duo iconique avec Gary Payton, The Reignman a martyrisé les ailier-forts adverses pendant 5 saisons, multipliant les actions de légende. Son départ n’a pas été comblé par Kenny Thomas, titulaire les trois saisons suivantes mais qui a passé 6 saisons (473 matchs n’empêche, c’est costaud). Après quelques saisons avec un intérieur dont on parlera rapidement, ou avec Rashard Lewis titulaire en ailier-fort, Dirk Nowitzki est venu une saison à Cleveland où il a été All-Star et All-NBA Second Team. Mais impossible de concurrencer Kemp, surtout quand on ne passe pas un tour de playoffs. N’est-ce pas Amare Stoudemire, dans sa deuxième saison à Cleveland (à plus de 23 points de moyenne), sans atteindre la postseason pour le moment.

L’autre intérieur mentionné plus haut, c’est évidemment Carlos Boozer, 4ème choix de la Draft 2002. Deux fois All-Star sous le maillot de Cleveland en 6 saisons (dont 5 en double double), il finit également une fois meilleur rebondeur de la Ligue. Il est d’ailleurs le meilleur rebondeur de Cleveland avec 4 630 rebonds en 464 matchs (plus 7 509 points), mais il n’a jamais passé un tour de playoffs, mais ce n’est pas faute d’avoir essayé, avec notamment 30 points et 15 rebonds dans un Game 7 contre Detroit en 2007, année où les Pistons sont finalistes NBA. Le pivot titulaire lors du titre de Cleveland se nomme Rony Seikaly, qui a joué 3 saisons aux Cavs. Clifford Rozier a joué 2 saisons, tout comme Al Jefferson qui s’est complètement perdu dans l’Ohio. Marcus Camby jouera une saison à Cleveland et sera meilleur rebondeur de la Ligue. Débarqué cet été, Greg Oden est le nouveau titulaire des Cavs.

Le remplaçant est assez facile à déterminer. Quand on a le record de matchs joués sous le maillot de Cleveland et qu’on a été All-Star, c’est facile de valider sa place, d’autant plus quand on est habitué à un rôle de remplaçant comme le montre le titre de 6th Man of the Year reçu. C’est donc Rashard Lewis qui est sur le banc de Cleveland.

Récapitulatif : Gary Payton / Nick Anderson / Carmelo Anthony / Shawn Kemp / Carlos Boozer – Rashard Lewis

  • Detroit Pistons :

Liste des GM : Notorious (1995-…)

Les Bad Boys étaient déjà de l’histoire ancienne en juin 1995, mais les Pistons pensaient avoir récupéré le futur de la NBA en juin 1994 en la personne de Grant Hill. Malheureusement pour les fans, ce dernier quitta l’équipe le soir de la Fantasy Draft, et Detroit rentra dans le rang en tant que franchise moyenne (3 éliminations au premier tour, 2 saisons sans playoffs). Une reconstruction plus tard, et Detroit est devenu un modèle de régularité avec 6 finales de conférence de suite, série en cours. Après avoir perdus les finales 2006 et 2007, Detroit est parvenu à gagner un nouveau titre NBA, le premier depuis les Bad Boys.

Comme Chicago, Detroit est une franchise qui a beaucoup misé sur la longévité et sur la création d’un collectif, avec beaucoup de joueurs qui sont restés longtemps dans l’effectif. Et ça commence avec le poste de meneur, où Dana Barros a été titulaire pendant 6 saisons, sans parvenir à franchir le cap du premier tour de playoffs. John Stockton, le Hall of Famer, est venu faire une saison à Detroit, et reste le plus gros nom chez les meneurs passés à Detroit, sauf qu’il était quasiment quadragénaire lors de sa saison à Motor City. Jamaal Tinsley a été titulaire pendant 2 saisons, et il est le meneur titulaire de l’équipe titrée. Damon Stoudamire a passé 5 saisons à Detroit, majoritairement en 6th man outside, mais parfois en titulaire. Mais le meilleur titulaire reste Brevin Knight, qui est le 2ème meilleur passeur (2 211 assists) et intercepteur (562 steals) en 368 matchs. Il est également une fois All-Defensive Second Team sous le maillot des Pistons. Maintenant, les Pistons se sont lancés dans une reconstruction, et Notorious a parié sur Jeremy Lin et Goran Dragic pour prendre les rênes de la franchise.

L’arrière titulaire est indiscutablement Manu Ginobili. Drafté avec le 3ème choix de la cuvée 2002, il était dans sa 11ème saison à Detroit, pour un total de 825 matchs (1er), 12 951 points (1er), 3 311 rebonds (4ème), 3 309 assists (1er), 1 226 steals (1er) et 193 blocks (8ème). Il compte 128 matchs de playoffs sous le maillot de Detroit, ce qui est monstrueux comme chiffre. Il est 4 fois All-Star, une fois All-NBA Second Team, deux fois All-NBA Third Team et une fois All-Defensive Second Team. Plus important, il est champion NBA, et il est le MVP des Finales. Il a une marge énorme sur la concurrence de Detroit, qui se résume à trois saisons de Bobby Phills, deux de Dell Curry et le passage d’un autre Hall of Famer, Michael Jordan (pour une saison à presque 40 ans).

Un choix se dessine assez rapidement pour le poste d’ailier. Oui, il n’est que remplaçant. Mais c’est le meilleur second tour de l’histoire d’Hannibal. On parle évidemment de Matt Harpring, dit PO Matt. L’ancien joueur de Houston et Golden State compte 666 matchs à Detroit pour 7 363 points et 3 156 rebonds. Il totalise 134 matchs de playoffs pour Detroit, un record. C’est ce qui lui permet de dépasser des joueurs comme Michael Finley, auteur de 18 très bons mois avant d’être échangé à Golden State mais sans emmener Detroit en playoffs, ou de son remplaçant pour 18 mois Glen Rice lui aussi sur la fin. Ou Craig Ehlo, titulaire pendant 3 saisons entre 1995 et 1998 avant de sérieusement décliner. Ou que Corey Maggette, qui a disputé 5 saisons dans le Michigan pour 383 matchs à 15 points et 5 rebonds de moyenne. Ou encore que le meilleur scoreur de Detroit pendant deux saisons, à savoir Josh Howard. Ou l’actuel titulaire, le rookie Jae Crowder.

Le poste d’ailier-fort est aussi facile à désigner. Pour simplifier, Detroit a connu trois ailier-forts : Dino Radja pendant 5 saisons, avec une place en All-Defensive Second Team, des saisons à plus de 15 points, puis 18 mois de trou comblés par Danny Fortson et Jayson Williams, l’arrivée de Kenyon Martin en provenance de Golden State dans le trade de Finley. Kenyon Martin est évidemment l’ailier-fort titulaire de Detroit (et l’ironman de la Ligue soit dit en passant avec aucun match manqué en saison régulière comme en playoffs depuis son arrivée en NBA avec le 3ème pick de la Draft 2000). Il cumule 711 matchs de régulière et 119 matchs de playoffs, pour 9 616 points, 4 403 rebonds, 1 251 assists, 551 steals et 580 blocks. Jamais récompensé individuellement malgré plusieurs saisons à plus de 16 points et 7 rebonds dans une des meilleures équipes de la Ligue, il se consolera avec la bague du champion et un maillot qui sera retiré à Detroit. Depuis 6 saisons, c’est Chris Wilcox qui a souvent récupéré le poste de titulaire, pour des moyennes de 16 points et 7 rebonds. Mais il a un peu moins de longévité, avec par exemple seulement 50 matchs de playoffs pour Detroit, 6 295 points ou 2 866 rebonds.

Le poste de pivot est le seul où il y a la plus grosse incertitude sur le titulaire All-Time. Alors, Alonzo Mourning ou Tyson Chandler ? Le premier est clairement meilleur individuellement avec 5 saisons à Detroit, toutes à plus de 20 points de moyenne, 5 fois All-Star (avec un MVP du match en bonus), 2 fois All-NBA First Team, 3 fois All-NBA Second Team, 3 fois All-Defensive Second Team, une fois meilleur rebondeur et une fois meilleur contreur de la Ligue. En 403 matchs avec Detroit, il pèse 8 585 points, 3 911 rebonds et 1 066 blocks. Le hic, se sont ses résultats collectifs avec 3 éliminations au premier tour et 2 absences de postseason en 5 saisons. Tyson Chandler, sélectionné avec le 8ème choix de la Draft 2001, n’a aucun palmarès individuel, si ce n’est une place en All-Rookie First Team et une sélection au Rookie Game. Il n’a pas le quart du talent offensif de Zo avec aucune saison à plus de 10 points de moyenne. Mais il est membre des Pistons 6 fois de suite finalistes de conférence à l’Est et champion NBA. De plus, il a joué 11 saisons dans le Michigan pour 890 matchs, 8 029 points, 7 099 rebonds, 1 357 assists et 1 283 blocks. Mais dans un cinq majeur All-Time, il faut aussi montrer les différents cycles d’une franchise, et si évidemment la période débutée en 2002 est bien meilleure que la précédente, Alonzo Mourning était le visage des premières saisons de Detroit post-Fantasy Draft et mérite largement sa place dans le cinq majeur. Petite mention très rapide à Dale Davis, le titulaire entre le départ de Mourning et la draft de Chandler, et à Emeka Okafor, arrivé cet été.

Sur le banc, pas de suspense puisque c’est Tyson Chandler qui récupère le poste. Entre sa longévité et ses résultats collectifs, il est intouchable, d’autant qu’aucun All-Star ne peut venir le concurrencer.

Récapitulatif : Brevin Knight / Manu Ginobili / Matt Harpring / Kenyon Martin / Alonzo Mourning – Tyson Chandler

  • Milwaukee Bucks :

Liste des GM : RomualdNC (1995-1999), Dirkules (1999-2005), BlackMamba (2005-2008), Le_Mijoteur (2008-…)

L’impact de la Fantasy Draft sur les Milwaukee Bucks a finalement été minime. La franchise restait sur 4 années sans playoffs avant, elle a enchainé sur 4 saisons sans playoffs, seulement entrecoupées par un sweep subi au premier tour en 1997. La seule éclaircie des Bucks depuis la Fantasy Draft reste la saison 2001-2002 où Milwaukee a surpris tous les observateurs en se hissant en finale de conférence en réalisant deux upsets de suite, pour ce qui reste la seule saison où Milwaukee va dépasser le premier tour pendant 23 années. Mais l’espoir renait, avec une demie l’an passé, et le meilleur bilan de la Ligue à l’heure d’écrire ces lignes.

Le premier grand meneur des Milwaukee Bucks, c’est Kenny Anderson. Quatre saisons dans le Wisconsin, auréolées d’une place au All-Star Game. Il fait partie de la troupe des Bucks ayant atteint les playoffs, et il en est le meilleur passeur de cette ère Hannibal avec 2 981 passes décisives. Un autre meneur marquant des Bucks, c’est Mahmoud Abdur-Rauf, remplaçant et titulaire pendant 7 saisons, et qui a connu les finales de conférence en 2002 en sortie de banc. Il détient le record du nombre de matchs joués sous le maillot des Bucks avec 533 matchs, mais n’a connu aucune saison à plus de 10 points de moyenne. Le néo-retraité des parquets Stephon Marbury a occupé le poste de titulaire à Milwaukee pendant 3 saisons, dont la saison 2001-2002. Howard Eisley a pris sa suite pendant deux saisons. Depuis, Tyreke Evans a assuré de temps en temps l’intérim, et c’est maintenant Jose Calderon qui s’occupe de la mène, avec succès car il a enfin fait passer un tour à son équipe, avec un magnifique Game 7 contre les Celtics l’an passé avec 23 points et 12 assists. Mais le meilleur meneur des Bucks, ça reste le premier, qui est à ce jour le seul meneur des Bucks à avoir été convié au All-Star Game.

Le meilleur arrière des Bucks, c’est le titulaire actuel, à savoir Tyreke Evans. Le 6ème choix de la Draft 2009 est dans sa 4ème saison à Milwaukee, et a déjà été deux fois All-Star et une fois All-NBA Third Team. Il n’aurait été qu’une mention honorable si l’article avait été posté à temps, mais avec maintenant 303 matchs au compteur, 6 989 points, 1 412 assists et 1 399 rebonds, il a réussi à se hisser dans le cinq majeur. Malheureusement, il n’a pu jouer qu’un seul match de playoffs l’an passé avant de se blesser et de manquer le reste de la postseason. On attend de voir ses performances à ce niveau. Le poste en tout cas devrait être assuré pour un moment, vu que Tyreke a resigné pour 4 ans pendant l’année. Les autres titulaires importants à ce poste ne sont pas si nombreux. On peut parler d’un chouchou de Romuald, à savoir Calbert Cheaney, qui a 6 saisons au compteur à Milwaukee, dont 4 comme titulaire, mais on peut aussi nommer Raja Bell qui a passé quelques belles saisons là-bas, avec ses meilleures performances en carrière. Avant l’émergence de Tyreke Evans, c’était Bonzi Wells qui était pressenti pour être l’arrière titulaire des Bucks, malgré deux saisons disputées seulement, mais quelles saisons ! Réservé en saison régulière (12 points environ les deux ans), il s’est révélé en playoffs, avec 18 points de moyenne en 2001-2002 pour atteindre les finales de conférence. Il compte un game winner au Game 5 chez les Bulls pour lancer un comeback dans une série menée 3-1 par Chicago.

Le poste faible historique des Bucks, c’est le poste d’ailier. Les quelques noms qui peuvent venir en tête sont ceux de Rodney Rodgers, présent 5 ans à Milwaukee, ou les actuels membres du roster comme Mike Pietrus (dans sa 3ème saison) ou Trevor Ariza, arrivé cet été dans le Wisconsin et qui tourne à 14 points de moyenne. Mais on va plutôt mettre en valeur Wally World, autre grand joueur de l’épopée de 2001-2002. Wally Szczerbiak, car c’est de lui dont il s’agit, a été une énorme gâchette, l’une des plus grosses de la Ligue pendant une dizaine d’année, dont 4 à Milwaukee. Toutes ont été achevées à plus de 15 points de moyenne, et une à près de 20 points. Il a conclu 3 saisons à plus de 40% derrière l’arc, et détient le record de tirs primés sur un match à Milwaukee avec 8 (et 7 en playoffs).

Si vous doutez du titulaire au poste d’ailier-fort, c’est sûrement que vous êtes plutôt nouveau sur Hannibal. Si vous avez pensé à Chris Bosh, c’est mignon, mais c’est non. Un non catégorique. Oui, Chris Bosh a été 3 fois All-Star en 3 saisons à Milwaukee, toutes conclues à plus de 20 points de moyenne. Il a même été élu dans la All-NBA Second Team l’an passé. Mais Bosh doit s’agenouiller devant le Wunderkid, Dirk Nowitzki. Le 2ème choix de la Draft 1998 a connu 7 belles années à Milwaukee, qu’il a emmené en finale de conférence. En 7 saisons, il cumule 5 sélections au All-Star Game, 3 en All-NBA First Team et 2 en All-NBA Third Team, 531 matchs (2ème), 13 238 points (1er), 3 540 rebonds (1er), 922 assists (5ème) et 387 blocks (5ème). Il a collé 57 points en saison régulière contre les Sixers, record pour Milwaukee. Même Kareem-Abdul Jabbar n’est pas monté aussi haut. Il a qualifié les Bucks pour deux postseasons, et a tourné à 29 points et 10 rebonds lors du run de 2002, en collant au passage 37 points et 16 rebonds dans un Game 7 chez les Raptors, finalistes en titre. Dirk Nowitzki est le meilleur joueur passé par les Bucks ces dernières années sans l’ombre d’un doute. Outre ces deux noms, on peut mentionner le premier titulaire des Bucks, Danny Manning, présent au club pendant 3 saisons, ou encore Reggie Evans, qui a commencé sa carrière là-bas pendant 3 saisons et demi.

Le poste de pivot est le plus disputé du cinq majeur. On peut penser à Kelvin Cato ou Jeff Foster, qui ont connus chacun 3 saisons à Milwaukee, dont deux comme titulaire. On peut penser à Antonio McDyess, candidat au Hall of Fame et qui a passé deux saisons chez les Bucks à plus de 15 points de moyenne. Ou à Yao Ming, l’actuel titulaire du poste, arrivé durant la saison 2011-2012 en provenance de Miami, et qui a finit All-Star et All-NBA First Team. Mais mon choix se portera plutôt sur le tout premier pivot des Bucks, qui formera une raquette 100% teutonne avec le Wunderkid : Shawn Bradley. Le pivot géant de Milwaukee a réussi à emmener sa franchise en playoffs avec un cinq majeur composé de Kenny Anderson, Calbert Cheaney, Rodney Rodgers et Danny Manning, excusez du peu. Il a fait de Milwaukee l’une des cinq meilleures défenses de la Ligue deux années de suite, et a reçu en prime le titre de DPOY, le second de l’histoire de Milwaukee après le doublé de Sydney Moncrief. Il a réalisé un triple double en playoffs avec 10 contres. La longévité de Yao Ming le mettra rapidement en danger, mais à l’heure actuelle, le pivot le plus marquant de Milwaukee, c’est à mon sens Shawn Bradley.

Milwaukee a connu 4 phases distinctes durant la période Hannibal : les débuts limités de Romuald, la destruction-reconstruction jusqu’en finale de conférence avec Dirkules, les années de vaches (très) maigres avec BlackMamba et le renouveau avec Le_Mijoteur. Si l’ère BlackMamba ne mérite pas de représentant (aucune saison à plus de 33 wins), les débuts comptent Kenny Anderson et Shawn Bradley pour les représenter, Dirkules en a deux également (Dirk et Wally), il parait logique d’en donner deux à l’ère actuelle. Entre Yao Ming, Chris Bosh et Jose Calderon, j’opte pour Chris Bosh, qui combine longévité supérieure et plus de récompenses individuelles. Outre ces 3 noms, on aurait pu penser à Bonzi Wells, électron libre déterminant pour renverser les Raptors puis les Bulls et atteindre les finales de conférence, ou à Mahmoud Abdur-Rauf qui détient le record de matchs joués avec le maillot de Milwaukee, mais majoritairement en sortie de banc.

Récapitulatif : Kenny Anderson / Tyreke Evans / Wally Szczerbiak / Dirk Nowitzki / Shawn Bradley – Chris Bosh

  • Toronto Raptors :

Liste des GM : Guigui (1995-…)

Comme son homologue Canadien de Vancouver, la Fantasy Draft est l’acte de naissance des Toronto Raptors, créés en 1995. Sauf que les débuts sont plus délicats pour la franchise de l’Ontario, et avec deux saisons de suite avec le pire bilan de la Ligue, les débuts NBA n’ont pas été à la hauteur des espérances. Mais avec deux premiers choix des Drafts 1996 et 1997, Toronto est devenu une des franchises les plus redoutables de la Ligue avec une qualification en demie dès 1998, en finale de conférence en 1999 et en finale NBA en 2001. Hélas, Toronto n’est jamais parvenu à décrocher le titre NBA, laissant à Vancouver l’honneur d’être la première franchise issue du Canada à remporter un titre NBA. Néanmoins, avec deux finale NBA, 5 finales de conférence, 5 demi-finales et 3 éliminations au premier tour, Toronto est devenu l’une des franchises les plus régulières de la conférence Est, et a acquis une légitimité et une fanbase très importante, et qui dépasse les frontières canadiennes.

Duel au sommet pour récupérer la mène canadienne. A ma gauche, Nick Van Exel, Hall of Famer, 5 fois All-Star, 5 fois meilleur passeur de la Ligue, 4 sélections en All-NBA Teams, meilleur passeur de l’histoire des Raptors (6 119 assists), 7 saisons et 493 matchs. De l’autre, nous avons Deron Williams, drafté par Toronto avec le 4ème choix de la Draft 2005, Rookie of the Year, 7 fois All-Star, une fois All-NBA First Team, 8 saisons, 623 matchs, 11 795 points, 5 648 assists, 2 150 rebonds et 555 interceptions. Tous les deux ont atteint la finale NBA, tous deux ont perdus 4-2 contre les Scorpions. Tous les deux ont été dominés par leur adversaire direct, Jason Kidd et Luke Ridnour finissant MVP des finales. Les deux méritent d’être dans le cinq majeur, mais le symbole de la mène pendant presque une décennie, c’est Nick Van Exel, 5 fois meilleur passeur de la Ligue, 9 saisons consécutives dans le Top 6 et 9ème meilleur passeur de l’histoire.

Deron Williams ne peut pas être meneur titulaire, mais il doit être dans le cinq majeur de Toronto absolument. Il va donc se décaler à l’arrière pour figurer dans le cinq majeur, se qui n’est pas inimaginable avec ses 19 points de moyenne en carrière, et ses 5cm de plus que Nick Van Exel. Il devance des grands noms des Raptors, notamment Kobe Bryant, qui a été drafté en 1ère position en 1996, et qui a passé 4 ans à Toronto en s’arrêtant aux finales de conférence. Pas comme son successeur, récupéré lors du trade du Black Mamba, Allan Houston. Il a pris la suite de Kobe pendant 5 saisons, dont 3 à plus de 20 points de moyenne. La suite a été assurée par Marko Jaric, qui a passé deux saisons dans le Grand Nord comme titulaire, puis s’absentera deux saisons dans le New Jersey, puis de revenir et de sortir du banc depuis 3 ans. Enfin, c’est Randy Foye, qui est dans la franchise depuis 7 saisons et 529 matchs, qui est le titulaire au poste depuis 3 saisons.

Le poste le plus faible, dans l’histoire des Raptors, ça doit être le poste d’ailier. Un nom se détache clairement du lot : Glenn Robinson. Arrivé en même temps qu’Allan Houston, il a vécu 6 saisons au Canada, dont 4 à plus de 20 points, et il a fini 2 fois All-Star. Il est également présent lors d’une finale NBA, où il a conclu 3 matchs sur 6 à plus de 25 points. Derrière Glenn Robinson, on peut parler du supersub Walt Williams, qui compte 7 saisons à Toronto, dont la moitié comme titulaire avant l’arrivée du Big Dog, mais aussi Mike Dunleavy qui a pris la suite de Robinson pendant 4 saisons, toutes conclues à plus de 15 points de moyenne. On peut également mentionner Jared Dudley, titulaire des Raptors finalistes NBA l’année passée. Enfin, on peut dire que le Hall of Famer Scottie Pippen a pris sa retraite sous les couleurs de Toronto.

Aucune hésitation pour le poste d’ailier-fort titulaire : Tim Duncan a incarné Toronto pendant 8 magnifiques saisons, toutes conclues à plus de 21 points et 9 rebonds de moyenne. Il est le seul rookie à avoir été sacré MVP de saison régulière de l’ère Hannibal, preuve de la révolution qu’il représente à Toronto. Il a fait passer Toronto de 11 à 50 victoires l’année de sa Draft ! En 8 saisons, il est 7 fois All-Star, 4 fois All-NBA First Team (2 fois Second et 2 fois Third), 2 fois All-Defensive First Team. Les Raptors n’ont jamais manqués les playoffs sous son règne, et ont atteint la première finale NBA pour une équipe canadienne. Il détient les records franchise en terme de points comme de rebonds sur un match en saison régulière, en playoffs, en finale NBA, mais aussi sur une saison et en carrière. Aucun ailier-fort à Toronto ne lui arrive à la cheville, et il est le meilleur joueur de la franchise. Petite cerise sur le gâteau, son trade a permis de récupérer Deron Williams, qui a pris sa suite comme visage de la franchise. Duncan, parfait jusqu’au bout. On peut mentionner loin derrière lui Al Harrigton, titulaire depuis 4 saisons à Toronto, toutes à plus de 15 points de moyenne, mais aussi Samari Walker, le soldat de Tim Duncan, et le titulaire pendant le tanking des Raptors pour aller le chercher. On peut également dire que Shawn Kemp, avant d’être échangé à Cleveland, a passé 6 mois à Toronto juste après la Fantasy Draft.

Au final, le poste le plus ouvert du cinq majeur de Toronto, c’est celui de pivot. Guigui a tourné pendant 6 à 7 ans autour du trio Vlade Divac, Elden Campbell, Dikembe Mutombo, qui ont occupés tour à tour le poste de titulaire puis en sortie de banc en vieillissant. Après un flou artistique de deux ans, où la franchise s’est cherchée entre fin de l’ère Duncan et début de l’ère Deron, la valse des pivots à repris. Depuis  2007, 3 pivots titulaires se sont succédés, comme pendant la période Duncan : Yao Ming, Samuel Dalembert et depuis 3 saisons maintenant, Marc Gasol. Dikembe Mutombo et Samuel Dalembert ont été les titulaires des deux finales NBA des Raptors. Vlade Divac et Samuel Dalembert ont la plus grosse longévité. Yao Ming est le plus décoré, avec 2 All-Star Games, une sélection en All-NBA First Team et une autre en Second. Marc Gasol a été All-NBA Second Team, et pourrait faire la passe de deux en cette fin de saison. Parmi les trois pivots les plus talentueux, à savoir Mutombo, Yao et Gasol, qui sont tous les trois des choix légitimes, je choisis de faire un petit pari sur l’avenir en mettant Marc Gasol dans le cinq majeur.

Pour le poste de 6th man, deux postes se dégagent : un 6th man extérieur, qui se jouerait entre Kobe Bryant et Allan Houston, ou un 6th man intérieur, qui se jouerait là entre Dikembe Mutombo et Yao Ming. On va éliminer Yao Ming pour son manque de longévité (tous les autres ont 4 saisons au compteur minimum, 2 seulement pour Yao). A l’extérieur, je donne ma préférence à Kobe Bryant, plus iconique des jeunes Raptors en menace grandissante, alors qu’Allan Houston était le 4ème larron des Raptors finalistes NBA. De plus, sans Kobe, pas d’Allan. Entre Dikembe et Kobe, le choix est très discutable, mais je vais partir sur Kobe, d’abord scoreur soliste lors de sa saison, puis sacrifié à cause de son manque de complémentarité avec Van Exel et Duncan. Son trade permet à Toronto de passer un cap, et il est le premier first pick de l’histoire de la franchise. Il me parait un peu plus marquant que Dikembe Mutombo à l’échelle de Toronto.

Récapitulatif : Nick Van Exel / Deron Williams / Glenn Robinson / Tim Duncan / Marc Gasol – Kobe Bryant

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